Qui sommes-nous ?

Notre histoire

Cela faisait plusieurs années que nous voulions changer de vie, faire quelque chose qui nous ressemble vraiment. Nous avions très envie de monter un projet commun. Encore fallait-il trouver lequel !
Nous rêvions l’un et l’autre d’être indépendants, de construire un travail à notre mesure, pour pouvoir mettre dedans tout ce qui nous plaisait : la créativité, l’accueil, le contact humain, la cuisine, l’animation culturelle, la musique…
Pendant cinq ans, nous avons passé nos soirées à évoquer des idées, des plus sérieuses aux plus farfelues…
Sarah cuisine depuis toujours. Une cuisine atypique puisqu’elle revisite des recettes classiques avec des saveurs peu connues d’épices rares et de plantes sauvages.
Depuis plusieurs années, elle animait des ateliers de découverte des plantes sauvages comestibles. Les participants raffolaient de ses petits plats ! Souvent, j’assistais à ses ateliers, c’était convivial, chaleureux… et pour moi très instructif !

Les gens nous disaient « mais pourquoi vous n’ouvrez pas un restaurant tous les deux ? » A force de l’entendre répéter, ça s’est imposé comme une évidence
.Après chaque atelier, les gens nous disaient « mais pourquoi vous n’ouvrez pas un restaurant tous les deux ? » Cette idée, qu’au début on trouvait totalement folle, a petit à petit fait son chemin. A force de l’entendre répéter, elle est devenue toujours folle… mais tentante. Puis tentante tout court. Avant de finalement s’imposer comme une évidence.
Nous tenions enfin la possibilité de faire vivre tout ce qui nous animait !
Désireux de quitter la Touraine où nous vivions, nous nous sommes mis en quête d’une nouvelle terre d’accueil. Très vite, nous avons jeté notre dévolu sur Douarnenez… où nous sommes tombés sur le local parfait ! Les Herbes Folles étaient nées.

Notre cuisine

Sarah : ” C’est souvent dans l’histoire familiale que naissent les vocations culinaires. Combien de chefs a-t-on entendu raconter le souvenir d’heures passées, enfant, à regarder émerveillé un papa, une maman, une grand-mère véritable cordon bleu, affairé derrière une antique gazinière à bois ?
Moi aussi c’est à ma maman que je dois mon amour des fourneaux… Elle cuisinait tellement mal que, dès que j’ai été assez grande pour atteindre le four, je lui ai confisqué le tablier ! Pour ne plus jamais le retirer…

Ma mère cuisinait tellement mal que dès que j’ai été assez grande pour atteindre les boutons de la gazinière, c’est moi qui ai enfilé le tablier ! 
Nous ne roulions pas sur l’or, le moindre aliment était bienvenu. A défaut de briller par ses talents gastronomiques, ma mère connaissait merveilleusement l’usage des plantes sauvages. C’est donc naturellement que je me suis mise à les cuisiner ! Si je n’avais pas de vanille, j’utilisais de l’églantier. Si le basilic était trop cher, je cueillais de l’ail sauvage en forêt.
Les plantes sauvages comestibles sont devenues « tendance ». Du coup, alors qu’il s’agit de produits populaires, on les trouve surtout sur les tables des restaurants huppés. Grégory et moi, ça nous agace profondément. C’est pourquoi nous avons eu envie de les rendre accessibles au plus grand nombre, en proposant une cuisine originale mêlant terroir et exotisme, créativité et simplicité.

Branche d'églantine

Nos valeurs

Une fois trouvé le local, il fallait trouver nos fournisseurs. Bien sûr, les centrales d’achat nous ont démarchés. Bon… Comment dire ? Ouvrir un resto à 500 mètres de la mer pour acheter du poisson surgelé en grande surface… euh… non.

Une économie du bon sens
Autour de Douarnenez, il y a des pêcheurs, des mareyeurs, des éleveurs, des producteurs… Ça nous parait normal de travailler avec eux. D’utiliser des produits locaux, de saison, de petits producteurs (pas forcément bio parce qu’on préfère acheter les fromages d’un papy qui élève ses vingt chèvres en liberté dans les Monts d’Arrée et qui ne s’est jamais posé la question de savoir s’il répondait aux critères du cahier des charges d’un label plutôt que de prendre du bio industriel juste parce qu’il y a un joli logo vert sur le (sur)emballage).
Pour nous, ce n’est pas du militantisme, c’est contribuer à faire fonctionner, à notre toute petite échelle, une économie du bon sens.

Plat, poulet laqué au jus de carotte et légumes croquants

17 bis rue Jean Jaurès - 29100 Douarnenez